Nouvel engagement pour LE TRIOMPHE DU CŒUR aux côtés du Pr Philippe CHARRON et de ses équipes de l’ IHU ICAN

Nouvel engagement pour LE TRIOMPHE DU CŒUR aux côtés du Pr Philippe CHARRON et de ses équipes de l’ IHU ICAN

NOTRE ENGAGEMENT aux côtés du Professeur Philippe CHARRON et de ses équipes de l’ IHU ICAN – Fondation pour l’Innovation en Cardiométabolisme et Nutrition

 

Attaché depuis sa création à soutenir des projets innovants — tels que les travaux du CEMS-Paris liés à l’Intelligence Artificielle pour prédire la mort subite de l’adulte — notre fonds de dotation a conclu un nouveau partenariat avec l’IHU ICAN – Fondation pour l’Innovation en cardioMétabolisme et Nutrition, pôle d’excellence dans le domaine de la lutte contre les maladies du cardiométabolisme situé au coeur de l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris. Ce partenariat est en particulier destiné à soutenir financièrement le projet OPTIM-HCM mené par le Professeur Philippe Charron et ses équipes de l’IHU ICAN. Objectif : améliorer la prise de décision en matière d’implantation de défibrillateur en développant un nouveau modèle de prédiction de la mort cardiaque subite dans les cas de cardiomyopathie hypertrophique, maladie cardiaque génétique qui constitue une cause majeure de mort subite.

120 000 personnes en France atteintes de cardiomyopathie hypertrophique

Professeur Philippe Charron, PU-PH, Chef de l’équipe de recherche génomique et physiopathologie des maladies du Myocarde (UMR 1166/IHU ICAN) et Coordonnateur du Centre de Référence pour les Maladies Cardiaques héréditaires ou rares (Hôpital de la Pitié-Salpêtrière, AP-HP)

La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est une maladie cardiaque génétique qui touche environ 120 000 personnes en France. Elle représente une cause majeure de mort subite cardiaque, notamment chez les athlètes de moins de 35 ans.

Aujourd’hui, la seule prévention efficace de la mort subite cardiaque, en dehors de la restriction d’exercice, est le défibrillateur automatique implantable (DAI). Mais les indications de son implantation restent à ce jour controversées, ce qui pèse sur la prise en charge des patients atteints de CMH.

Dans ce contexte, le Pr Philippe Charron vient de lancer projet OPTIM-HCM avec pour objectif principal d’améliorer la prise de décision en matière de DAI en développant un nouveau modèle de prédiction de la mort cardiaque subite dans la cardiomyopathie hypertrophique tout en se basant sur des biomarqueurs d’imagerie et de génétique. Un projet porteur d’espoir puisque destiné à réduire le taux de mortalité et améliorer la meilleure qualité de vie pour les patients atteints de cette maladie génétique.

Proposer une révision de recommandations internationales pour l’implantation des défibrillateurs chez les patients atteints de Cardiomyopathie Hypertrophique (CMH)

L’étude, d’une durée de 72 mois, permettra de prendre en compte les marqueurs de risque récents tels que l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et la génétique dans un modèle multivarié, et d’ intégrer les effets indésirables potentiels du DAI dans la stratégie globale de prise de décision. Puis elle proposera une révision des recommandations internationales pour identifier les patients qui devraient recevoir un défibrillateur automatique implantable. Un projet d’’une importance primordiale donc, compte tenu de l’éventuelle évolution tragique de la CMH.

Grâce à ce nouveau partenariat avec l’IHI ICAN, LE TRIOMPHE DU CŒUR poursuit et intensifie son soutien à la recherche contre la mort subite de l’adulte en ciblant une des causes majeures d’arrêt cardiaque : la cardiomyopathie hypertrophique. Le Professeur Charron et ses équipes ont besoin de notre soutien, de votre soutien pour mener à bien ce projet de recherche et accélérer les innovations. Vos dons, quels que soit leur montant, sont essentiels pour faire progresser la recherche et gagner un temps précieux.

Chaque don compte. Merci de votre soutien !

L’IHU ICAN : pôle d’excellence dans le domaine des maladies du cardiométabolisme : diabète, obésité, maladies hépatiques (stéatose), maladies du cœur et des vaisseaux.

Créé en 2011 conjointement par l’Assistance Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP), l’Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale (INSERM) et la Sorbonne Université (SU), l’IHU-ICAN est une fondation de coopération scientifique d’excellence qui a pour vocation d’accélérer la lutte contre les maladies du cardiométabolisme. Ces pathologies, maladies chroniques, représentent la première cause de décès en France.

L’IHU ICAN rassemble des équipes de chercheurs fondamentaux et cliniques et bénéficie de plateformes de pointe pour la recherche, dans le but de prévenir, prédire, innover,  développer et accélérer l’application des résultats de la recherche préclinique et clinique directement aux soins des patients souffrant de maladies cardiovasculaires et métaboliques.

La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est une maladie cardiaque génétique  caractérisée par un épaississement anormal du muscle cardiaque (myocarde), qui raidit le muscle ventriculaire gauche et empêche ainsi la fonction de pompage du cœur.

Elle se traduit par des symptôme divers : syncope, perte de connaissance, douleurs thoraciques, essoufflement, insuffisance cardiaque, etc. Les complications possibles sont l’arythmie auriculaire (avec un risque d’accident vasculaire cérébral) ou l’arythmie ventriculaire (avec un risque de mort subite).

Compte tenu d’une éventuelle évolution tragique de la CMH, l’identification des patients qui devraient recevoir un défibrillateur automatique implantable (DAI) est d’une importance primordiale.

ENTREPRISE OU PARTICULIER,
c’est grâce au soutien de chacun que le coeur de notre fonds de dotation continuera de battre….

AIDEZ-NOUS À SOUTENIR LE PROJET OPTIM DE L’IHU ICAN !

Les dons en ligne pour le projet OPTIM-HCM sont éligibles à déduction fiscale.

L’Intelligence Artificielle au service de la lutte contre la mort subite : des résultats inespérés

L’Intelligence Artificielle au service de la lutte contre la mort subite : des résultats inespérés

A LIRE ET ECOUTER sur le site de BFM : Interview du Professeur Xavier Jouven, fondateur du Centre d’Expertise de la mort subite à Paris.

“Des résultats inespérés »: l’intelligence artificielle prometteuse pour prédire des cas de mort subite

 

L’intelligence artificielle se révèle être un outil particulièrement efficace dans le projet de prédiction de cas de mort subite, qui concerne plus de 40.000 personnes en France chaque année. Les travaux du Professeur Xavier Jouven, fondateur du CEMS-Paris – Centre d’Expertise Mort Subite, avancent et s’annoncent très prometteurs.

Alors que certains facteurs de risque sont connus comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, le tabagisme, d’autres, plus rares, restent encore inconnus. Et c’est là qu’intervient l’IA, qui nous fait rentrer dans l’ère de la « prédiction » personnalisée, à l’heure où la médecine en est à de la « prévention » personnalisée.

L’équipe du CEMS utilise l’intelligence pour répondre à deux objectifs.

– D’abord, pour créer une « équation de risque personnalisée », qui traduit en quoi une personne a un surrisque de mort subite. Ainsi, un patient pourra savoir précisément s’il est sujet à un risque de mort subite en fonction des facteurs qu’il présente et ceux trouvés par l’algorithme.

– Le deuxième avantage du recours à l’intelligence artificielle est le fait qu’elle soit capable d’identifier les micro signaux « que les médecins ne peuvent pas voir notamment en ce qui concerne les victimes jeunes ».

Lire l’interview complète sur le site de BFMTV – Tech&Co

Vous souhaitez en savoir plus et contribuer à nos côtés à la recherche contre la mort subite de l’adulte ?

[PODCAST] – Interview du Professeur Xavier Jouven, Fondateur du CEMS PARIS

[PODCAST] – Interview du Professeur Xavier Jouven, Fondateur du CEMS PARIS

[PODCAST] – Interview du Professeur Xavier Jouven, Fondateur du CEMS PARIS

🔈A ECOUTER EN #Podcat  : L’interview du Professeur Xavier Jouven, fondateur du Centre d’Expertise de la mort subite à Paris.

Emission « L’interview d’Alexandre Le Mer « – 4 JANVIER 2023 – EUROPE 1

« Depuis 10 ans, et avec l’accord de l’Assurance Maladie, on a petit à petit construit pour chaque individu qui avait fait un arrêt cardiaque, toute son histoire numérique, tout ce qu’il avait consommé comme médicament, comme examen et/ou comme diagnostic pendant les 10-15 ans avant la survenue de la mort subite »…

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PRÉDIRE LA MORT SUBITE : LE PARI DE L’IA

PRÉDIRE LA MORT SUBITE : LE PARI DE L’IA

Prédire la mort subite : le pari de l’IA

A lire dans LES ECHOS daté du 30 décembre 2022

EXTRAITS

En France, une personne toutes les dix minutes en est victime et elle n’a alors que moins d’une chance sur dix d’en réchapper : la « mort subite » foudroie sans prévenir, faisant subitement passer de vie à trépas des gens qui, bien souvent, ne se sentaient nullement mal portants dans les heures et les jours qui précédaient. Même des jeunes, sans problèmes cardiaques connus, peuvent connaître ce brutal et inexplicable arrêt du coeur.

Certes, la multiplication dans l’espace public des défibrillateurs et, surtout, la formation des jeunes générations aux « gestes qui sauvent » (dont l’apprentissage est devenu obligatoire dans les collèges) ont permis, ces douze dernières années, d’accroître sensiblement les chances de survie : alors que ce taux ne dépassait pas les 3 % en 2010, il se rapproche désormais du seuil des 10 % dans une région densément peuplée comme l’Ile-de-France (et s’établit à 7 % pour l’ensemble du territoire français), une progression résultant principalement du fait que le nombre de massages cardiaques pratiqués sur les victimes a doublé sur la période. Mais ce salutaire arbre-là ne grimpera pas jusqu’au ciel. Même dans les pays les plus avancés en matière de prévention-formation, on constate que, passé le seuil des 10 %, le taux de survie plafonne inexorablement.

 

Des « signaux faibles » avant-coureurs

Phénomène cardiaque par excellence, la mort subite tient depuis longtemps en échec la cardiologie et les cardiologues, incapables de la prédire et de la prévenir. Mais la donne est peut-être en passe de changer, grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, seule capable de déceler, dans le parcours de soins d’un individu, des « signaux faibles » avant-coureurs. C’est du moins le credo qui anime le Professeur Xavier Jouven, cardiologue à l’hôpital européen Georges-Pompidou et fondateur du Centre d’expertise de la mort subite à Paris.

Avec son équipe de recherche de l’Inserm consacrée à l’épidémiologie intégrative des maladies cardiovasculaires, il s’est rapproché de quelques-uns de nos meilleurs ingénieurs, statisticiens et autres experts en datamining (de l’Ensae Paris et de l’Ecole polytechnique, notamment) pour attaquer le problème par un autre biais. Une approche novatrice qui a reçu le soutien financier de la Fondation pour la recherche médicale et qui commence à produire ses premiers résultats.

 

Abandonner nos vieilles hypothèses

Face au persistant mystère de la mort subite, le Pr Jouven a décidé, tels les philosophes sceptiques de l’Antiquité, de pratiquer l’« épochè », la suspension du jugement. « L’idée de départ était d’abandonner toutes nos vieilles hypothèses de cardiologues sur la nature et les causes du phénomène, et d’élargir notre champ de vision à tout ce qui, dans l’état de santé global d’une personne, ne relevait pas de la cardiologie. Puis d’injecter cette masse de données de santé à un algorithme d’intelligence artificielle… et de voir où les maths nous emmenaient », raconte-t-il.

SUITE DE L’ARTICLE A LIRE sur le site des Echos

 

Notre fonds de dotation soutient financièrement le CEMS, et en particulier les programmes de recherche liés à l’Intelligence Artificielle

Zoom sur le CEMS, Centre d’expertise Mort Subite

Zoom sur le CEMS, Centre d’expertise Mort Subite

Zoom sur le CEMS, Centre d’Expertise Mort Subite de Paris – Hôpital Georges Pompidou

Créé à l’Hôpital Européen Georges Pompidou en septembre 2011 sous la triple égide de l’INSERM, de l’APHP et de l’Université de Paris (Paris-Descartes à l’époque) dans le but d’améliorer la prise en charge et la prévention des arrêts cardiaques, le Centre d’expertise Mort Subite est le premier centre pluridisciplinaire mondial à travailler de manière transversale, intégrant les dimensions pré-hospitalière, hospitalière et post-hospitalière selon 3 axes : les soins, l’enseignement et la recherche.

Sous la Direction du Pr Xavier Jouven, l’équipe du CEMS rassemble des professionnels de la santé et de la recherche qui travaillent en étroite collaboration avec le SAMU, la Brigade des Sapeurs-pompiers de Paris et le milieu associatif. Le centre enregistre et analye ainsi chaque année les presque 4000 cas de mort subite survenant à Paris et dans sa petite couronne (75, 92, 93, 94), et constitue un véritable observatoire de la mort subite en région.

PERIMETRE D’ACTIONS DU CEMS

NOMBRE D’ARRETS CARDIAQUES

CONTEXTE DES ARRETS CARDIAQUES

Source : CEMS-PARIS, 10 ans d’enseignement, de recherche, de soins

En 10 ans, le CEMS a permis de produire des travaux d’une qualité exceptionnelle et d’obtenir des résultats qui se sont révélés essentiels pour améliorer la survie des patients.

LES GRANDES DATES DU CEMS

Source : CEMS-PARIS, 10 ans d’enseignement, de recherche, de soins

10 MAI

Début du registre

10 MAI

Essor des travaux sur la mort subite du sportif

16 oct.

Organisation de la 1ère Journée Européenne de Sensibilisation à l’Arrêt Cardiaque

FEVRIER

10 000 arrêts cardiaques inclus

10 MAI

Autorisation de la CNIL d’utiliser les données de santé de l’assurance maladie (Système National des Données de Santé)

16 oct.

Introduction du concept de Prévention subaigüe de la mort subite

26 JUIN

Loi obligation d’équipement en DAE des établissements recevant du public

3 JUILLET

Loi Citoyen Sauveteur

JANVIER

Premiers résultats sur la projet Intelligence Artificielle

1 décennie pour sauver 10 000 vies

Le CEMS observe sur 10 ans une encourageante augmentation de la pratique du massage cardiaque et de l’utilisation de défibrillateurs auomatiques externes, qui se traduit par une baisse de près de 10 points de pourcentage de décès. Mais la survie reste malgré tout faible. Une marge de progrès existe et l’opportunité de faire mieux doit être saisie.

 

Prédire la mort subite :
la révolution de l’Intelligence Artificielle 

L’utilisation d’innovations telles que la « machine learning » et l’intelligence artificielle pourrait permettre d’aller plus loin en proposant de nouveaux concepts et schémas de réflexion classiques pour identifier de façon précoce les individus à risque.

Les projections en cours nous permettent d’identifier des individus qui ont plus de 90% de risque de faire un mort subite dans l’année.

Outre ces avancées technologiques permettant de mieux prédire la mort subite,

le CEMS a listé une série de projets et axes prioritaire pour des avancées globales

Améliorer la prise en charge et le bilan des décédés au domicile et de leurs proches

la majorité des victimes d’arrêts cardiaques n’atteignent pas l’hôpital vivants

Réduire l’impact des arrêts cardiaques des sujets de plus de 75 ans

Ils constituent la majorité des cas, et sont encore peu touchés par les programmes de prévention et d’éducation des gestes qui sauvent.

Mettre en place un registre des arrêts cardiaques de l’enfant

pour améliorer la prévention et la prise en charge, qui concerne quelques milliers de mineurs par an

Poursuivre les efforts de prévention et d’éducation de la population

le rôle du témoin est essentiel et sa participation active (début du massage cardiaque, appel des secours, utilisation d’un DAE) est primordiale

Notre fonds de dotation apporte son soutien financier à divers programmes de recherche sur la mort subite de l’adulte, et en particulier sur les programmes liés au développement de l’Intelligence Artificielle

En application des articles 200 et 238 bis du CGI, chaque don effectué à l’ordre du Triomphe du Coeur et destiné à la recherche médicale sur la mort subite (CEMS-Paris et IHU-ICAN) ouvre droit à une réduction d’impôt : 66%  (particulier) et 60% (entreprise). En fonction de votre situation, personne physique ou société, vous bénéficiez d’une réduction d’impôt sur le revenu ou de l’impôt sur les sociétés, au titre de l’année de votre versement. Votre reçu fiscal vous sera communiqué par e-mail.